La création ou la gestion d’une société commerciale fait forcément peser des dépenses sur les associés. Les sociétés commerciales sont de divers types. Ainsi, vous avez des sociétés de personnes et celles de capitaux. Les frais liés à l’existence sociétaire varient ainsi d’une société à une autre. La société par actions simplifiée unipersonnelle ne fait pas exception à ces règles. Il y va de l’intérêt de tous de connaître les frais liés à l’existence de chaque type de société pour faire un choix avisé. Découvrez dans cet article les frais liés à l’existence d’une SASU.
Le coût de la création d’une SASU
Les frais de création sont les premières dépenses à la charge des futurs associés d’une SASU. À l’instar de toutes les sociétés commerciales, la constitution d’une SASU est subordonnée à de nombreuses formalités. Si vous souhaitez avoir plus d’informations sur les frais mensuels d'une société SASU, continuez la lecture de cet article. D’abord, la rédaction des statuts est le premier acte qui appelle à dépenser.
En tant qu’acte fondateur de la société, les statuts doivent être rédigés par un professionnel pour plus de fiabilité. Sauf si vous le faites vous-même, les honoraires du professionnel oscillent entre 600 et 1000 euros. Ensuite, il faut débourser le montant de 41 euros pour assurer les frais d’immatriculation auprès des services compétents. Il en va de même des frais de publication au journal d’annonces légales.
Les frais courants d’une SASU
Une société commerciale nécessite des ressources financières et humaines pouvant lui permet de mener à bien ses activités. Le capital social constitué par les associés doit supporter des dépenses courantes de diverses sortes. Il en est ainsi du loyer qui doit faire objet de paiement à la fin de chaque mois. Vous devez à la fin de chaque mois payer le loyer du bâtiment qui abrite le siège social de l’entreprise. De même, les salariés des dirigeants sociaux pèsent également sur l’entreprise.
Sous réserve des dispositions des statuts de la société, les dirigeants doivent percevoir mensuellement une rémunération en contrepartie de la direction et de la gestion de la société. Ce salaire est librement choix par les associés. Les autres employés de la société doivent aussi être rémunérés pour le travail qu’ils abattent au quotidien. Il est important de ne pas passer sous silence les cotisations sociales dont est tenue la société.
Les frais dus à l’État
L’État, à travers le fisc, est titulaire de certaines taxes et d’autres prélèvements vis-à-vis de la SASU. Comme toutes les autres sociétés, la SASU est soumise au régime des impôts sur sociétés. Il s’agit de l’impôt IS, perçu sur toutes les sociétés. Le taux de cet impôt varie en fonction du chiffre d’affaires de la société. La TVA est une taxe que doit reverser la SASU à l’administration fiscale après l’avoir facturée à ses clients. Le taux de cet impôt varie en considération de la nature des produits vendus par l’entreprise. Pendant que certains produits sont à taux zéro, d’autres sont à 18% ou plus. Même la dissolution éventuelle de la société peut nécessiter des ressources financières pour les associés.